La science botanique
Introduction :
Définition : Le terme botanique vient du grec «bataniké = adjectif de botanë » qui signifie une plante ou une herbe, la botanique systématique ou taxonomie végétale, est un terme latin composé de deux mots :
taxix & nomos ; taxix = classification ; nomos = lois c’est-à-dire lois de classification.
La botanique systématique a pour but la description, la nomenclature et la classification des espèces végétales, et leur représentation dans un seul corps hiérarchisé phylogénétiquement ordonné.
Les unités taxonomiques sont par ordre croissant :
– Règne végétal
– Embranchement
– sous embranchement
– Classe
– sous classe
– Ordre
– sous ordre
– Famille
– sous famille
– tribu
– Genre
– sous genre
– section
-Espèce
– sous espèce (ou race)
– variété
– sous variété
L’espèce et ses subdivisions :
L’espèce est l’unité élémentaire de la systématique on peut la définir comme étant :
Un Groupe d’individus morphologiquement et génétiquement semblables capables de se
reproduire entre eux dans les conditions favorables et donnant naissance à des individus fertiles.
Sous espèce (race):
les appellations de race ou sous espèce s’adressent à des plantes très voisines non isolées génétiquement mais isolées dans l’espace ou le temps et séparées par un certains nombre de caractères.
Variété :
c’est une unité rattachée directement à l’espèce elle n’a pas toujours un sens bien défini, sa limite avec la sous espèce est difficile à fixer, généralement une variété représente un ensemble d’individus de la même espèce issus de l’expérimentation (par les chercheurs au laboratoire ou
par les cultivateurs sur champ) par contre le regroupement naturel des individus de la même espèce forme la sous espèce.
Clone :
une population issue d’un seul individu par voie purement végétative (bouturage, marcottage, greffage…) exemple : une variété de pomme de terre est une clone.
Genre :
le genre groupe un certains nombres d’espèces qui se ressemblent et il se défini par des caractères
plus généraux que ceux qui servent à identifier l’espèce.
Famille :
la famille groupe un certains nombres de genres qui se ressemblent, beaucoup de famille sont formées de genres assez divers, mais qui se relient les uns aux autres et dont les caractères se groupent autour d’une moyenne qui est en fait l’unité.
Ordre :
l’ordre groupe un certains nombres de familles qui se ressemblent.
Ainsi le cas du reste des unités (classe et embranchement)
Nomenclature :
La nomenclature a été codifiée au cours des congrès internationaux, notamment le congrès international de vienne 1902.
Nomenclature de l’espèce :
Au XVIII ème siècle Linné (1707 – 1778) propose un système qui s’imposera : la nomenclature binomiale.
Chaque espèce est identifiée par deux mots latin : genre et espèce.
Ex. : Prunus armeniaca L. l’abricotier.
. armeniaca = espèce
Prunus = genre
L.= Linné : nom du premier taxonomiste qui a répertorié et nommé cette espèce suivant le système
Linnéen .
*Ainsi, tous les organismes répertoriés puis nommés par Linné sont suivis de la lettre L.
*Les organismes nommés par Miller sont suivis de mill. Ex. : la tomate Lycopersicon esculentum Mill.
*Les organismes nommés par Desfontaines sont suivis de Desf. Ex. : le blé dur Triticum durum Desf.
*Les organismes nommés par Lamarck sont suivis de Lmk.
On groupe à l’intérieur d’un même genre plusieurs espèces semblables ; ainsi dans le genre Prunus on trouve : Prunus insititia L. Prunnetier
Prunus spinosa L. Prunnetier sauvage Prunus amydalus Amandier
Le genre s’écrit toujours avec une Majuscule et l’espèce avec minuscule. On doit souligner ou écrire en italique les deux mots. Pour désigner une espèce, les deux mots (genre et espèce) doivent être mentionnées. Ainsi, armeniaca employer seul est insuffisant pour l’abricotier.
Cette nomenclature dite binomiale est l’un des grands mérites de Linné
Nomenclature de la famille :
La famille est désignée par un nom dérivé du genre le plus commun dans la famille, suivi par le radicale acées . Ex. : Rosacées
On ne dit cependant pas cruciféracées, ombelliféracées, composacées, mais crucifères, ombellifères, composées, ces noms désignant des familles reconnues depuis très longtemps (Ex. Ombellifères signalées par Cesalpin au XVI siècle).
Sous famille : a la terminaison en –oidées. Ex. : Fam. Rosacées, sous fam. Rosoidées
L’ordre : a la terminaison -ales. Ex. : ordre des Rosales, ordres des malvales…
La classe : a souvent celle d’….innées Ex. : Lycopodinées, Fillcinées,…
Les règnes du vivant :
Linnée divisait le monde vivant en deux grands règnes : les animaux et les végétaux. Cependant,de nombreux organismes difficiles à placer dans l’une ou l’autre de ces catégories ont été découvert par la suite tels que les champignons qui ressemblent aux plantes (cellules à paroi cellulosique, immobilité) ; les myxomycètes (groupe de champignons) se nourrissent comme les animaux en digérant de la matière organique. D’autre part, Linnée ne pouvait ignorait le monde des organismes microscopiques unicellulaires : Par exemple l’Eugléne, (Algue brune unicellulaire) se nourrissant de bactéries ou faisant de la photosynthèse.
Aujourd’hui la plus part des biologistes s’entendent pour reconnaître 5 règnes :
1- Monère 4- Animaux pluricellulaires
2- Protistes 5- Végétaux pluricellulaires
3- Champignons
Les grands groupes du règne végétal :
Le monde vivant peut être subdivisé en deux règnes, celui des végétaux et celui des animaux.
Caractères généraux des espèces du règne végétal :
– Vivent presque tous fixés à un substrat.
– Leur sensibilité et leur motilité ne sont pas immédiatement perceptibles.
– Beaucoup sont chlorophylliens, et par suite autotrophes c’est-à-dire capables de vivre aux dépend d’aliments purement minéraux.
– Ils sont formés de cellules tuniquées, c’est-à-dire revêtues d’une paroi glucidique résistante (cellulopectique).
– Ils n’ingèrent pas les aliments solides, mais se contentent d’absorber, par imbibition et osmose, des substances gazeuses ou dissoutes dans l’eau.
On peut distinguer deux groupes d’êtres vivants : le groupe des procaryotes à cellules imparfaites,et le groupe d’eucaryotes à cellules parfaites :
1- Procaryotes : (schizophytes).
– cellules imparfaites, sans noyau, ni plastes ni mitochondries ou corps de golgi.
– Organismes toujours petits et de nature végétale, sans reproduction sexuée, comprenant :
a) Cyanoschisophytes (cyanophycées = Algues bleues).
b) Bactérioschizophytes (Bactéries)
2- Eucaryotes :
– Cellules parfaites, avec noyaux cellulaires typiques, des mitochondries, des plastes, et des corps de golgi.
– Organismes très variés, les uns animaux, les autres végétaux généralement doués de reproduction sexuée typique avec gamètes et zygotes, ce sont :
a) Les Algues eucaryotes (Rouges, Brunes et Vertes) : Phycophytes.
b) Les Champignons : Mycophytes.
c) Les Lichens.
d) Les Cormophytes – Bryophytes
– Ptéridophytes
– Prè-spermaphytes (Pré-phanérogames) plantes à fleurs
– Phanérogames (plantes à fleurs)
e) Les Animaux : Zoaires
– Métazoaires
– Protozoaires
Les grands groupes du règne végétal :
– Les Cryptogames : Végétaux sans graines (non spermaphytes).
{Algues eucaryotes, champignons, Lichens, Bryophytes et Ptéridophytes}.
– Les Thallophytes : Végétaux ayant un appareil végétatif sous forme de thalle, où on ne peut distinguer
ni racines ni tiges ni feuilles.{ Algues, Champignons et lichens } .
– Les Cryptogames vasculaires ou Ptéridophytes: Végétaux sans fleurs qui possèdent un système
vasculaire (composé de bois et liber).
{ Psilophytinnées, Articulées , Lycopodinées, et Fillcinées} .
– Préphanérogames : Plantes vasculaires à ovules ne formant pas de graines.{ Cycas et Gynkyo}.
– Phanérogames : Plantes à fleurs{ Gymnospermes et angiospermes} .