La crevette géante

Toutes les régions du monde sont touchées, avec un point chaud dans le sous continent indien et en Asie du sud-est. Les traitements antibiotiques utilisés conduisent souvent à l’apparition de résistance. Des essais fondés sur des techniques de suppression des signaux bactériens contrôlant la virulence des souches bactériennes semblent donner des résultats prometteurs.

By SAIF.K

La crevette géante tigrée (Penaeus monodon) est une espèce de crevette de la famille des Pénaeidés.

Les deux sexes atteignent approximativement la taille de 36 cm de long, les femelles peuvent peser plus de 650 g, faisant de cette espèce la plus grande espèce de crevette.

En Raison de sa taille, P. monodon est l’espèce de crevettes la plus largement élevée dans le monde, mais parfois décimée dans les élevages (Crevetticulture) par des maladies virales ou bactériennes, ce qui explique qu’elle perd peu à peu du terrain face à la crevette à pattes blanches (Litopenaeus vannamei) moins sujette aux maladies liées à l’élevage.

Plus de 900 000 tonnes sont consommées chaque année, les deux-tiers de celui-ci provenant de l’aquaculture, principalement dans le sud-est de l’Asie.

Toutes les régions du monde sont touchées, avec un point chaud dans le sous continent indien et en Asie du sud-est. Les traitements antibiotiques utilisés conduisent souvent à l’apparition de résistance. Des essais fondés sur des techniques de suppression des signaux bactériens contrôlant la virulence des souches bactériennes semblent donner des résultats prometteurs.

Comme d’autres animaux élevés dans des fermes aquacoles, ces crevettes sont également susceptibles aux vibrioses, majoritairement causées par Vibrio harveyi ou V. alginolyticus Selon les espèces et les sites d’élevage, le taux de mortalité varie de quelques pour-cent à 100 %, surtout aux stades post-larvaire et juvéniles. Toutes les régions du monde sont touchées, avec un point chaud dans le sous continent indien et en Asie du sud-est. Les traitements antibiotiques utilisés conduisent souvent à l’apparition de résistance. Des essais fondés sur des techniques de suppression des signaux bactériens contrôlant la virulence des souches bactériennes semblent donner des résultats prometteurs.

Bien qu’elle soit élevée en captivité depuis un temps immémorial, l’élevage moderne de cette espèce a commencé au début de 1960 quand un expert de la FAO Shao-Wen Ling, en travaillant en Malaisie, a trouvé que les larves de la crevette d’eau douce (Macrobrachium rosenbergii) ont besoin de conditions saumâtres pour survivre.

Macrobrachium rosenbergii

Caractéristiques biologiques :
 
Les mâles peuvent atteindre 320 mm de long, les femelles 250 mm. Corps normalement verdâtre à gris-brûnatre, parfois plus bleuâtre, plus foncé chez les grands spécimens. Les antennes souvent de couleur bleue, chélipèdes bleu orange. Antennes souvent bleues; chélipèdes bleue ou orange. 14 somites dans le céphalothorax couvert par une grande boucle (carapace); carapace lisse et dure. Rostre long, arrivant normalement au delà du niveau de l’antenne, mince et quelque peu sigmoïde; la partie distale courbée un peu vers le haut; Dents 11-14 dorsales et 8-10 ventrales. La partie céphalique contient des yeux, antennules, antennes, mandibules, maxillipèdes, et maxille. Présence des pédoncules oculaires, à l’exception du premier stade larvaire. Thorax contient trois paires de maxillipèdes, utilisées comme des parties de la bouche, et cinq paires de péréiopodes (vrais pieds). Les deux premières paires péréiopodes chélates; chaque paire de chélipèdes est égale en taille. Les chélipèdes secondaires portent de nombreuses spinules; fortes; minces; peuvent être excessivement longs; pince mobile couverte par une dense, solide plutôt courte pubescence. Abdomen a 6 somites, chacun avec une paire de pléopodes ventrale (swimmerets). Pléopodes de six somites abdominales rigides et dures, avec un telson médian, qui sert comme une queueéventail. Onze différents stades larvaires. 

Bien qu’elle soit élevée en captivité depuis un temps immémorial, l’élevage moderne de cette espèce a commencé au début de 1960 quand un expert de la FAO Shao-Wen Ling, en travaillant en Malaisie, a trouvé que les larves de la crevette d’eau douce (Macrobrachium rosenbergii) ont besoin de conditions saumâtres pour survivre. Cette découverte a mené à un élevage larvaire sur une base expérimentale. En 1972 l’équipe Hawaiienne dirigée par Takuji Fujimura a développé des techniques d’élevage en masse pour la production de postlarves (PL) de crevettes sur une échelle commerciale. Ce développement a donné naissance à la première ferme commerciale à Hawaii et ailleurs. Aussi bien la Thaïlande et le Taiwan sont devenus des pionniers dans la culture moderne de la crevette de rivière géante. L’introduction de géniteurs, initialement de Hawaii et de Thaïlande, dans des zones non indigènes partout dans le monde a commencé en 1970. Le premier grand projet de la FAO désigné pour étendre la culture de cette espèce a débuté en 1978 en Thaïlande. Depuis, la culture du bouquet géant s’est développée dans tous les continents, particulièrement en Asie et en Amériques. La production globale a augmenté à plus de 200 000 tonnes/an en 2002 (incluant la production au Viet Nam). De plus, il y’a une production considérable d’autres espèces de crevettes d’eau douce, notamment M. nipponense qui ne figure pas dans les statistiques officielles. 

 

Cette espèce vit dans des environnements d’eau douce tropicaux influencés par des zones adjacentes d’eaux saumâtres. Elle est souvent rencontrée dans des conditions extrêmement turbides. Les femelles gravides migrent vers l’avale des rivières vers les estuaires, où les œufs éclorent en larves qui nagent librement dans l’eau saumâtre. Avant de se métamorphoser en post larves (PL), les larves planctoniques passent par plusieurs stades. Après métamorphose, les PL adoptent un style de vie plus benthique et commencent à émigrer vers l’eau douce en amont. Les larves nagent activement queue en premier, côté ventral en dessus. Ce n’est qu’à partir du stade PL et même plus tard, que les crevettes commencent à nager vers l’avant, côté dorsal au dessus. A partir de la métamorphose, les crevettes peuvent aussi marcher, pas seulement sur le substratum mais aussi sur des zones humides incluant des graviers de par les bords des rivières, jusqu’aux surfaces verticales (petites cascades, déversoirs, etc.) et à travers les terres. Les larves consomment en grande partie des zooplanktons (principalement miniatures de crustacés), de très petits vers, et les différents stades larvaires d’autres crustacés. Les postlarves et les adultes sont omnivores, se nourrissant des algues, plantes aquatiques, mollusques, insectes aquatiques, vers et autres crustacés. Les mâles et les femelles ont des taux de croissance différents et les mâles montrent une croissance individuelle hétérogène (HIG); ce sont des facteurs très important dans la gestion du grossissement. Trois mâles morphotypes différents (et certains de types intermédiaires) existent : petit mâle (PM), mâles à pince orange (PO), et mâles à pince bleue (PB). La ligne de développement normale d’un mâle normal est PM→ PO → PB. Les mâles PB ont des péréiopodes extrêmement secondaires; ceux des mâles PO sont de couleur or; les PM ont des petits, minces, presque des pinces translucides. Le type et le comportement des mâles affectent les taux de croissance d’autres crevettes. La transition de la croissance rapide des mâles PO aux mâles PB dont la morphotype est à croissance lente suit le modèle de croissance appelé « leapfrog ». Un male PO se métamorphose en PB seulement s’il devient plus grand que le plus grand PB de son entourage. La présence de nouveaux mâles PO retarde donc la transition du PO suivant au morphotype PB, en le poussant à atteindre une taille plus grande suivant sa métamorphose. Les mâles PB dominent les mâles PO OC, malgré leur taille, et inhibent la croissance des PM.

Source FAO

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